Dans le cadre du festival de la magie, l’artiste présente des numéros inédits. Ses nombreux prix le placent au premier rang des célébrités de l’illusion.
Entretien
Comment devient-on illusionniste ? Est-ce véritablement un métier ?
J’ai rencontré, à l’âge de 10 ans, un magicien de grand talent. Renélys m’a transmis sa passion de la prestidigitation (pièces, cartes, boules, billets…).
Seulement mon père – qui était ingénieur – souhaitait que je fasse « un vrai métier ». Il m’a donc orienté vers des études techniques sur la mécanique industrielle. J’ai poussé ces études jusqu’à devenir moi-même enseignant, un métier que j’ai exercé plus de quinze ans. Parallèlement, je poursuivais ma carrière de magicien.
Le succès aidant, je suis devenu magicien à plein-temps.
Il y a de plus en plus d’artistes qui s’intéressent à la magie. À quoi attribuez-vous cela ?
La morosité ambiante incite les gens à se divertir davantage. À partir du moment où il y a un public pour la magie, il y a forcément une montée en puissance d’artistes s’investissant dans cet art.
Nous nous retrouvons souvent entre magiciens. Nous nous présentons nos numéros et, parfois même, nous en discutons.
La magie s’introduit partout dans les spectacles. Elle trouve sa place dans différents festivals, shows, théâtre, émissions de télévision.
Quels numéros allez-vous présenter au festival de Dinard ?
Le public est friand de numéros dangereux. Plus on veut surprendre, plus la part de risques est grande, et plus il faut d’entraînement. En vingt années de carrière, j’ai eu pas mal de blessures.
Je vais présenter le numéro de la Herse. Emmanuelle, ma compagne, sera enfermée dans une boîte, qui recevra vingt-cinq pics d’acier…